La cuisine Low-Tech

    Penser et fabriquer une cuisine low-tech, open source, qui interroge notre rapport à l’alimentation.

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    Détails

    Les modules de cuisine exposés ci-dessous portent la même ambition : replacer la production alimentaire au coeur du lieu de transformation et de consommation des aliments.
    Module aquaponique, module bioponique, ustensiles manuels, conservation passive des aliments, culture de vers de farine, ce projet global répond aux fonctions d’une cuisine dite ‘classique’ tout en tenant compte des problématiques environnementales soulevées par la production alimentaire.

    Module Aquaponique

    Contexte

    En 2016, dans un contexte d’exode rural généralisé, 58% de la population mondiale vit en zone urbaine et l’agriculture urbaine est déjà pratiquée par plusieurs centaine de millions de citadins1. Les villes se transforment en espaces verts et comestibles, créateurs de liens sociaux. Depuis ces dernières années, différents projets d’agricultures urbaines voient le jour et leurs formes se diversifient. L’avènement de l’internet des objets (IoT) a facilité et accéléré la venue d’une agriculture urbaine connectée.

    Afin de promouvoir les projets liés à cette agriculture 2.0 la Fonderie - l’agence numérique d’île-de-France - a lancé en 2015 un concours : “Du green dans le gris”2, en partenariat avec Draft Ateliers, la Mairie de Paris, la Fondation Georges Truffaut, le CERVIA, Ulule, UrbanaPlant et Makery.

    Dans le cadre de ce concours, le Collectif Bam s’est associé à Yoann Vandendriessche, fondateur de WildHumanLife, et à Alexandre, intégré aux Petits Débrouillards et à l’Atelier DRAFT, pour concevoir un mobilier aquaponique de cuisine.

    Nous avons imaginé un meuble qui promeut l’autonomie alimentaire tout en ayant une faible consommation en énergie. Avec un système Arduino, il est possible de suivre en temps réel le pH, l’humidité et le niveau de l’eau, et ainsi ajuster en conséquence.

    Fabrication

    Le meuble est fabriqué en matériaux de récupération et/ou universellement accessibles : il découle des modèles de conception low-tech. Il est composé d’un germoir (mode d’emploi ici), de bacs de culture de champignons, d’un éclairage led équipé de capteurs photosensibles, le tout posé sur un système aquaponique où les déjections des poissons servent d’engrais pour les végétaux. La pompe et le suivi des données sont gérées par un Arduino, caché dans un casier technique avec une entrée USB.
    L’ensemble de l’explication du projet est disponible ici.

    L’aquaponie est un système qui créé une symbiose entre la culture de plantes et l’élevage de poissons. Les plantes sont cultivées sur un support composé de billes d’argiles (pouzzolane). La culture est irriguée en circuit fermé par de l’eau provenant d’aquarium où sont élévés les poissons. Des bactéries aérobies issues du substrat transforment l’amoniaque contenu dans les déjections des poissons en nitrate, directement assimilable par la végétation. L’eau purifiée retourne ensuite dans l’aquarium. Les plantes sont abreuvées d’une eau riche en minéraux, elles poussent plus vite. Ce système symbiotique et autonome permet une production durable et faible en consommation énergétique.

    Presse à insectes

    Contexte

    Ce module questionnant notre rapport à la consommation de viande et notre besoin d’apport en protéine. Réalisé pour l’exposition A table en 2030 de la La cité des Sciences, il offre à chacun la possibilité d’expérimenter une alternative à la consommation de viande : ce module permet de cultiver des vers de farine et de les consommer. Ces derniers se posent alors comme une alternative à notre apport en protéine, privilégiant un impact environnemental raisonné et une autonomisation de notre alimentation. Ce projet reste avant tout une interrogation sur la nécessité de nos modes de consommation dans un avenir pas si lointain.

    Les vers de farine sont consommés principalement pour leur haute teneur en protéines mais ils représentent bien d’autres aspects qui font de leur production et consommation un geste durable. Leur culture peut se faire sur une surface réduite, demande très peu de ressources et nécessite un faible entretien.

    Fabrication

    Nous avons conçu un mobilier qui puisse accueillir la culture avec trois réservoirs différents pour séparer les cycles de vie de l’insecte (vers, ténébrion, nymphe) et également les cuisiner.
    Le meuble à insectes est composé de trois bacs type jardinière de balcon encastrés dans du contreplaqué comme des tiroirs. Cette partie est surplombée par un module de cuisine comportant deux éléments : un moulin à légume pour broyer et une presse à burger pour mettre en forme avant de consommer.

    La notice de fabrication du meuble est disponible ici

    • Low-techs, Alimentation, Production , Cuisine, Open source

    • Low-Tech Lab, Wild Human Life

    • Licence Creative Commons

      (Les auteurs peuvent différer selon le type de module. Se référer à la page Détails)

    1. Source : Food and Agriculture Organization of the united nation ↩

    2. Site de l’Ile de France, en ligne, consulté le 19/07/2018. ↩

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